Fanfare Royale l'Avenir d'Hanzinne

Bienvenue!

pic1 Les anciens évoquent encore le 15 août 1952. C'était le temps des processions et chacun aimait y participer avec ses dons. L'abbé HALLUENT, alors curé de la paroisse connaissant les capacités musicales de plusieurs de ses paroissiens fit appel à eux pour rehausser le cortège.

Au coeur de l'Entre Sambre et Meuse, pays de folklore et de traditions, très vite, les musiciens décident de revêtir à leur tour un costume de marcheur pour accompagner la compagnie d'Hanzinne mais aussi, celle des villages avoisinants où ils sont invités à participer au cortège.

L'initiative était prise, l'idée fit du chemin et en septembre, des responsables communaux se réunirent afin de fonder une société de musique. La fanfare l'Avenir était née.

Quelques grandes sorties marqueront la vie de cette société musicale : Brienne-le-Château, Blois, Dijon, Port-en-Bessin, Le Havre, Paris, Diekirch, Maastricht, Anvers, Bruxelles, Namur, Liège .

Organisée longtemps en association de fait, la fanfare a décidé de se doter d'une structure juridique en 1995 et s'est constituée en ASBL "Fanfare l'Avenir d'Hanzinne".

Elle fait en outre partie de l'Association des Marches Folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse de même que de l'Union Musicale de la province de Namur.

Le terme fanfare évoque une structure musicale qui a quasiment disparu de nos jours. La fanfare se distingue des harmonies en ce qu'elle ne se compose que d'instruments à vent de la famille des cuivres.

Les différents instruments présents dans la fanfare sont les bugles, les trompettes, les cornets, les barytons, les cors, les trombones, les tubas, les percussions (timbales, grosse et petite caisses)...sans oublier le chef de musique ! Monsieur Constant MOUVET qui a occupé cette fonction avec beaucoup de patience, de dévouement et de talent plus de cinquante années.



Musiciens célèbres à Hanzinne

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Les Tolbecques, musiciens originaires d'Hanzinne.

Cordonnier modeste dans un petit village de Sambre et Meuse, Joseph-Julien Tolbecque eut avec son épouse Augustine Lotte huit enfants dont sept garçons.

Déjà à Hanzinne, ils se firent remarquer par Alexandre Piron père, de Châtelet en jouant de la musique sur un sabot . Jean-Baptiste reçut de ce généreux protecteur son premier violon.

Ils " montèrent " à Paris où cinq d'entre eux (les deux aînés étant morts sous les armes) eurent un premier prix de violon et devinrent " premier violon " dans de nombreux orchestres.

Dès 1828, ils étaient, lors de sa création, à la société des Concerts du Conservatoire. Compositeurs, chefs d'orchestre, ils se firent tour à tour remarquer.

Jean-Baptiste fut certainement le plus célèbre puisque, chef d'orchestre à la cour de Louis-Philippe, il a composé bon nombre de quadrilles, polkas, valses et autres menuets qui étaient très recherchés dans le milieu de la danse.

Souvent, son frère Julien, son aîné, le remplaçait à la direction.

Auguste Joseph dit Augustin était 1er violon à l'orchestre de l'Opéra. Il fit aussi partie de l'Opéra Her Majesty's theatre de Londres.

Jacques-Joseph, dit Isidore, fit quant à lui de la musique de danse.

Son fils Auguste, violoncelliste, professeur, fut en plus luthier bien connu pour sa collection d'instruments dont la première partie (116) fut rachetée par le gouvernement belge. C'est par l'intermédiaire de Victor-Charles Mahillon, directeur du musée instrumental et ami d'Auguste que la collection fut achetée. Il ne manqua pas d'arguments pour convaincre le directeur du Conservatoire de Bruxelles, F.A.Gevaert d'acheter le lot pour la somme modique de trente mille francs. Augustin le céda dans un sentiment quasi patriotique. Sept instruments dont le célèbre Componium Universel de Winkel, figurent donc aujourd'hui en bonne place au Musée des Instruments de Musique de Bruxelles (MIM).

Le cadet de la famille Charles-Joseph, le seul qui naquit en France, eut son premier prix de violon à 17 ans. Egalement compositeur, il devient chef d'orchestre du Théâtre des Variétés en 1830. C'est en pleine gloire que la mort le surprend en 1835. Il n'avait pas trente ans.